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« André Neyton a parfaitement atteint son objectif. Et même au-delà. Attaché à raconter la résistance avec un petit « r », à expliquer qu’il existait sans doute autant de raisons de rejoindre le maquis que de résistants, André Neyton participe à une démythification volontaire et assumée de la Résistance. Son documentaire nous montre des antihéros avec leurs peurs, leurs doutes, leurs démons, leurs réactions souvent violentes, mais tellement humaine face à l’envahisseur allemand, aux collabos ou à la milice. Un beau documentaire que l’on espère un jour voir diffuser par une télévision plus intelligente… ». Var Matin
A la demande de structures culturelles, de Communes ou d’associations, il est possible d’organiser des projections du film “Il le fallait” en présence du réalisateur. Ces projections peuvent accompagner le spectacle " Du Beurre dans les Rutabagas", notamment en direction du public scolaire.
Réalisation: André Neyton
Assistante : Sophie Neyton
Cadreurs : Didier Terrade et Pierre Giraud
Montage : Didier Terrade
Musique : Michel Montanaro
Production : CDO
Partenariat : Les Têtes de l’Art-Marseille
Ce film documentaire de 1 heure 26 minutes a été réalisé à partir de témoignages de résistants du Var, accompagnés d’interventions de l’historien Jean-Marie Guillon.
Le sabordage de la flotte et le débarquement de Provence ont quelque peu occulté l’existence et l’importance de la Résistance dans le Var. Cette constatation est à l’origine du film.
Celui-ci s’attache surtout à comprendre comment ces hommes et ces femmes, qui ont « fait » la Résistance, ont vécu cette période extrême de leur vie. Ils ont aujourd’hui entre 80 et 93 ans. Ils nous parlent avec une sincérité surprenante de leurs motivations, de leurs rapports avec l’entourage, de leurs peurs, de leurs haines, de leurs cas de conscience et, parfois pour la première fois, de ce qu’ils ont été amenés à commettre. Des témoignages qui démythifient l’image monolithique de la Résistance qu’un demi siècle a forgée .
Même s’ils parlent parfois avec une légèreté déconcertante, la force de leur parole est toujours émouvante. Ce qu’ils racontent, ils l’ont vécu. Mieux : ils l’ont fait. Parce qu’il le fallait.